Au Burundi, la coalition Tournons La Page a été créé en 2015 réunit 15 organisations de la société civile, et notamment :
L’ACAT-Burundi, l’APRODH (Association pour la Promotion des Droits Humains et des Personnes Détenues), la CB-CPI (Coalition Burundaise pour la CPI), la COSOME (Coalition de la société civile pour le Monitoring Electoral), la CAVIB (Collectif des Avocats pour la défense des victimes), la DYNASCO (Dynamique socio-économique au Burundi), le FOCODE (Forum pour la Conscience et le Développement), le FORSC (Forum pour le Renforcement de la Société Civile au Burundi), Halte au 3ème mandat, la Ligue ITEKA, la LINELIT (Ligue Nationale pour les Elections Libres et Transparentes), le MFFPS (Mouvement des Femmes et Filles pour la paix et la sécurité), le RCP (Réseau des Citoyens Probes), SOS-Torture/Burundi et l’UBJ (Union Burundaise des Journalistes).
Ces organisations mènent des actions diverses : lutte contre la torture, promotion des droits humains, des droits des femmes et des droits socio-économiques, mise en œuvre de procès stratégiques, encadrement et accompagnement de la jeunesse, soutien de l’alternance démocratique, de la paix et de la sécurité, promotion des libertés publiques et des libertés de la presse etc.
TLP-Burundi, à la différence des autres coalitions, conduit essentiellement des actions de réflexion et de mobilisation sur les réseaux sociaux. La coalition du Burundi présente en effet une particularité : du fait de la répression exercée à l’encontre de ses membres, la majorité d’entre eux sont actuellement en exil. Les activistes burundais de TLP se trouvent dans plusieurs pays comme le Rwanda, l’Ouganda et la Belgique.